ECO CONSTRUCTION
L’atelier de l’éco habitat
La conduite et la mise en oeuvre d’un projet de construction durable impliquent une vision globale
L’augmentation régulière des coûts énergétiques et donc des coûts d’usage, la politique environnementale et sanitaire avec notamment la mise en application de la RT2012, la « mise sur le marché » de nouveaux matériaux, la prise de conscience générale de la problématique majeure du réchauffement climatique et de ses conséquences conduisent la plupart des maîtres d’ouvrages à s’interroger sur la pertinence de « construire durable » leur «maison écologique» . Il convient pourtant d’être prudent car ces termes sont désormais galvaudés ; tout et n’importe quoi devient durable ou écologique par la grâce d’un savant dosage de marketing et d’approximations …volontaires.
A minima , un projet de construction durable devrait respecter les 3 dimensions du développement durable : l’ écologie, le social, l’économie qui donnent un cadre pragmatique à ce vers quoi nous devons tendre pour permettre une équité entre générations actuelles et futures.
En termes de société
- Répondre au mieux au cahier des charges établi.
- Pouvoir évoluer en fonction des exigences futures (extensibilité, flexibilité d’usage).
- Assurer la sécurité et le confort des occupants.
- Favoriser les relations humaines et sociales.
En termes d’économie
- Conduire à un investissement supportable.
- Etre économique tant pour son utilisation que pour son entretien.
- Tenir compte de l’ensemble des coûts, y compris les coûts externes.
- Conserver sa valeur, sur l’échelle de temps considérée.
- Avoir une incidence favorable sur l’emploi local.
En termes d’environnement
- Faire appel à des matériaux locaux, abondants ou renouvelables.
- Consommer le moins d’énergie non renouvelable possible.
- Induire le moins possible de trafic (choix de la localisation).
- Avoir un faible impact sur le paysage et l’environnement.
- Générer peu de déchets.
La conduite et la mise en oeuvre d’un projet de construction durable impliquent donc une vision globale
- Analyse des usages de l’habitat
- Connaissance des matériaux
- Actualités réglementaires et technologiques
- Dynamiques participatives et nouvelles relations interprofessionnelles.
- Compétences juridiques